Kinshasa : la Coalition « Le Congo n’est pas à vendre » annonce la deuxième édition du prix « Kanyaka » pour le 09 décembre prochain

La Coalition « Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) a annoncé, mercredi à Kinshasa, la tenue en décembre prochain de la deuxième édition du prix « Kanyaka », une distinction honorant les personnes et organisations engagées dans la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo.

« C’est ici l’occasion d’annoncer la remise, le 9 décembre 2025 à Kinshasa, du prix de la deuxième édition dénommé Kanyaka, décerné à des personnes ou organisations qui se sont distinguées dans la lutte contre la corruption en RDC », a déclaré Dirk Shaka, coordinateur de la coalition.

Selon lui, ce prix vise à « promouvoir l’intégrité » dans un environnement marqué par la corruption généralisée. « Nous savons qu’il existe des acteurs qui font l’effort d’être intègres, ainsi que des institutions qui mettent en place des mécanismes pour combattre ce fléau », a-t-il ajouté.

Les Congolais sont invités à voter en ligne, via le site www.corruption.com, pour les personnes et institutions nominées, afin de reconnaître leurs efforts dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance.

Le Prix de l’intégrité KANYAKA, décerné à une personne ayant marqué son engagement contre la corruption. La première édition avait récompensé l’ancien député Jean-Baptiste Kasekwa pour son rôle actif au cours de la législature 2019-2023.

Le Prix de l’acte de corruption le plus nuisible, attribué à un scandale ayant fortement affecté les Congolais. À la 1e édition, ce prix avait été remporté par l’affaire RAM.

Lors du même point de presse, Dirk Shaka a également abordé plusieurs autres sujets, notamment la parution de la revue Kanyaka Rushwa n°4, les enquêtes sur la corruption, le projet FRIVAO, ainsi que le dossier Mutanda Mining.

La coalition CNPAV a lancé un appel au gouvernement suisse afin qu’il indemnise les victimes de la corruption liée à l’exploitation de Mutanda Mining.

« Nous espérons que le gouvernement suisse pourra se montrer sensible à cet appel pour que le fonds promis, estimé à 150 millions de dollars, bénéficie réellement aux victimes, c’est-à-dire aux communautés locales », a plaidé Dirk Shaka.

Il a également invité les Congolais à signer massivement la pétition ouverte à cet effet, aussi bien en RDC qu’en Suisse, afin de soutenir cette démarche de justice et de réparation.

CTMAMPUYA

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