À Kinshasa, les chauffeurs de transport en commun boudent la décision de l’Hôtel de ville qui exige l’affichage clair des tarifs sur les pare-brise des taxi-bus et interdit toute pratique abusive de majoration illégale des prix.
La rédaction de Yabisonews.cd a constaté ce samedi 1er octobre 2025, sur le boulevard du 30 Juin à Gombe, que le phénomène dit « 150, 200 » ou « Solola bien » reste d’actualité malgré les interdictions.
» Oui, les receveurs utilisent encore ces formules pour masquer les prix. Quand ils disent 150 ou 200, cela veut dire qu’il faut payer 1.500 ou 2.000 FC « , a expliqué un usager rencontré sur place.
Face à la rareté des moyens de transport, surtout le soir, les passagers se retrouvent souvent contraints d’accepter ces tarifs imposés.
» Ces pratiques se produisent surtout aux heures de pointe, quand le transport devient difficile. Les passagers se bousculent pour payer avant même de monter « , a ajouté un autre témoin.
Pourtant, le gouvernement provincial a récemment interdit toute hausse illégale des prix, toute modification d’itinéraire ou l’usage de formules abusives telles que » demi-terrain ».
Par ailleurs, Yabisonews.cd a constaté que les tarifs du transport restent inchangés, en dépit de la baisse du prix du carburant consécutive à l’appréciation du franc congolais ces dernières semaines.
Horace Munekay



