Le gouvernement provincial de Kinshasa renforce le contrôle dans le secteur du transport en commun. Dans un communiqué officiel daté du 29 octobre, le ministère provincial des transports et Mobilité urbaine a exigé aux chauffeurs l’affichage clair et visible des tarifs sur les pare-brises de leurs véhicules.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’application stricte de l’arrêté provincial du 17 décembre 2024, fixant la grille tarifaire et les itinéraires officiels des transports en commun à Kinshasa.
» L’affichage obligatoire, clair et visible, à bord et sur le pare-brise de chaque véhicule de transport, de l’itinéraire desservi ainsi que du tarif officiel applicable, est une exigence immédiate », stipule le communiqué.
En plus de l’affichage, le gouvernement interdit formellement toute pratique de hausse illégale des prix, de modification des itinéraires officiels ou de recours aux formules abusives telles que » demi-terrain » , « 300, 400, 500 solola-bien « .
Selon ce document, les contrevenants s’exposent à de lourdes sanctions, notamment la mise en fourrière du véhicule concerné et une amende pouvant aller jusqu’à 2.250.000 FC, comme le prévoit l’article 12 de l’arrêté précité.
Par ailleurs, le ministère provincial a rappelé l’interdiction formelle faite aux motocyclistes d’accéder à la commande de Gombe pour des raisons d’ordre public, sauf les motos de livraison.
Horace Munekay



