La République Démocratique du Congo a été élue, ce lundi 02 juin 2025 à New York, vice-présidente de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, dont l’ouverture officielle est prévue pour le 9 septembre prochain.
L’annonce en a été faite par le ministère congolais des Affaires étrangères, qui salue un retour affirmé de la RDC sur la scène multilatérale.
Pour Kinshasa, cette élection s’inscrit dans une stratégie diplomatique assumée de reconquête, amorcée par la participation régulière du président Tshisekedi aux grandes tribunes internationales et par une politique étrangère plus affirmée sur les questions de paix, de sécurité régionale et de climat.
« Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, la RDC a intensifié ses efforts diplomatiques afin de se repositionner comme un acteur crédible, engagé et influent au sein des instances multilatérales », souligne le ministère sur son compte X (anciennement Twitter).
L’élection congolaise s’est déroulée lors d’une session qui a également consacré l’Allemande Annalena Baerbock à la présidence de la 80ème session de l’Assemblée générale. Actuelle ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, elle succède à Philémon Yang, ancien Premier ministre du Cameroun, salué pour son rôle dans la conduite du Sommet de l’avenir en septembre 2024.
Dans son premier message, Annalena Baerbock a souligné l’ampleur de la tâche qui attend l’organisation. « Avec plus de 120 conflits armés en cours et des inégalités en hausse, la mission des Nations Unies reste inachevée », a-t-elle déclaré. Elle a évoqué une organisation « sous pression », confrontée à des défis à la fois politiques et financiers.
La nouvelle présidente aura notamment la responsabilité de superviser le processus de sélection du ou de la prochain(e) Secrétaire général(e) des Nations Unies, alors que le mandat d’António Guterres arrive à son terme.
L’élection de la République Démocratique du Congo à la vice-présidence de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations Unies intervient à la veille du scrutin pour les sièges non permanents du Conseil de sécurité, pour lequel la RDC est également candidate.
CTMAMPUYA
