Ce 30 octobre à Paris, capitale Française, débute officiellement la conférence sur la région des grands lacs, qui comprend Le Burundi; La République démocratique du Congo; L’Ouganda ; Le Rwanda.
Annoncée par le président Français, Emmanuel Macron lors de son discours prononcé à La Tribune de l’organisation des nations unies ( ONU ), le 23 septembre dernier, cette opportunité sera destinée à « faire converger les initiatives de paix » et à répondre aux besoins urgents des populations déplacées dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
Selon plusieurs sources, les présidents des pays de la région des grands lacs ont tous été invités par Macron. Hormis eux, plusieurs personnalités diplomatiques mondiales prendront également part aux débats.
Le chef de l’État de la République de France, initiateur de cette conférence avait exprimé son vœu afin de mobiliser « les partenaires et bailleurs » pour tenter d’apporter une réponse humanitaire d’envergure à « une crise qui menace la stabilité de toute la région des Grands Lacs ».
Signalons qu’officiellement jusque-là, la délégation du gouvernement Congolais n’est pas encore arrivée sur le sol Français, à quelques heures du début des discussions.
Par ailleurs dans l’autre camp, l’opposition attend de cette activité, les conclusions telles que : le retrait définitif des troupes rwandaises du sol Congolais, conformément à la dernière résolution de l’ONU.
« Il est à craindre que l’on se trompe de priorités. La Conférence de Paris devra se consacrer aux questions humanitaires, au cessez-le-feu et à la mise en œuvre de la résolution 2773. L’intégration économique régionale ne pourrait se bâtir sans la paix et la souveraineté des États », a déclaré mercredi, l’opposant Martin Fayulu.
Le question du retrait de l’armée Rwandaise du territoire Congolais, celle de la neutralisation des FDLR devraient également faire l’objet des échanges au cours de cette conférence qui sera co-présidée par la France et le Togo.



