Des hommes armés qui seraient des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) sont accusés d’avoir tué dix (10) civils, dans le territoire d’Irumu, province de l’Ituri, au Nord-Est de la RD Congo.
D’après le Coordonnateur de la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), antenne d’Irumu, ce nouveau massacre a été perpétré, mardi 13 décembre 2022 à Ndalya, dans la chefferie de Walese-Vonkutu. Christophe Munyanderu déplore aussi d’énormes dégâts matériels.
« Les ADF ont signé une incursion dans ce village (Ndalya, ndlr), le bilan provisoire fait état de dix (10) civils tués, dont deux (2) femmes et huit (8) hommes, deux (2) maisons d’habitation et une moto incendiées », a-t-il renseigné.
Et d’ajouter : »Nous sommes tués par les rebelles qui sont bien identifiés, leurs positions sont bien localisées mais jusqu’à présent, aucun dispositif sécuritaire n’est pris. Meme la mutualisation des forces armées congolaises et ougandaises ne nous produit aucun résultat positif. Le Gouvernement congolais devrait appuyer nos militaires FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo, ndlr) en logistique nécessaires qui devrait leur permettre de se comporter très bien terrain en face de l’ennemi ».
Depuis plusieurs mois, le territoire d’Irumu est le théâtre des tueries répétitives des personnes. Ces exactions sont attribuées aux ADF et aux miliciens Maï-Maï, actifs dans cette partie orientale du pays.
Fabrice Ngima