Lors d’un briefing conjointement animé lundi 02 juin avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le ministre de l’Industrie et du Développement des Petites et Moyennes Entreprises, Louis Watum Kabamba, a présenté E-kazi, une plateforme numérique innovante conçue pour accompagner les entrepreneurs congolais, partout sur le territoire.
« La gouvernance numérique, c’est maintenant. Nous devons aller dans cette direction, et nous y sommes déjà », a affirmé avec détermination le ministre.
Gratuite et accessible à tous, E-kazi met à disposition un assistant numérique intelligent, disponible 24h/24, capable de répondre en temps réel aux préoccupations des entrepreneurs, même dans les localités les plus enclavées du pays.
« Vous êtes jeune entrepreneur à Bassan Koussou, à Dilolo, à Mahaghi ou à Doruma Ali Bengue… vous posez la question, qu’est-ce que je dois faire pour ouvrir mon entreprise ? L’assistant vous répond immédiatement, » a illustré le ministre.
Au-delà des réponses instantanées, l’outil oriente les porteurs de projets selon leur secteur d’activité, en les guidant à travers les exigences légales et les démarches administratives nécessaires à la création d’une entreprise.
L’innovation apportée par E-kazi réside également dans la dématérialisation du guichet unique de création d’entreprise. Désormais, il ne sera plus nécessaire de se rendre à Kinshasa pour enregistrer son entreprise.
« Maintenant, l’enregistrement est en ligne. Vous téléchargez la liasse documentaire électroniquement et dans les 48 heures, votre entreprise est enregistrée, » a annoncé Louis Watum.
Dans le prolongement de cette réforme, le ministre a annoncé l’introduction prochaine d’une fiscalité et parafiscalité numériques. Ce système permettra aux entrepreneurs de s’acquitter de leurs obligations fiscales sans se déplacer, tout en renforçant la transparence des recettes publiques.
« Payer ce qui doit être payé à partir du confort de chez soi, en ligne. Cela évite la bureaucratie, la corruption et le coulage des recettes pour l’État », a-t-il conclu.
CTMAMPUYA
