Lors d’un briefing spécial tenu le lundi 2 juin au studio Mama Angebi de la RTNC, le ministre de l’Industrie et des PME/PMI, Louis Watum Kabamba, accompagné du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a présenté les perspectives concrètes qu’offre la zone économique de Musompo dans la province de Lualaba.
Le ministre a annoncé que la ZES de Musompo est appelée à générer 40 000 emplois, dont 20 000 directs et 20 000 indirects, à moyen terme.
« La Zone économique spéciale de Musompo qui est porteuse de beaucoup d’espoir pour la chaine de batteries. C’est une Zone économique qui va générer 20 mille emplois directs et 20 mille indirects pour un total de près de 40 mille emplois. Cette zone va propulser la RDC dans le carré des pays qui profitent de la transition énergétique pour se développer parce que nous avons les minerais critiques qu’il faut… » , a-t-il affirmé.
La ZES de Musompo sera principalement dédiée à la filière des batteries électriques et des véhicules du futur. Elle accueillera des entreprises locales et étrangères, des PME innovantes ainsi que des multinationales. Cet environnement, favorable à l’investissement, devrait attirer jusqu’à 2 milliards de dollars au cours des prochaines années.
Selon les autorités, les retombées économiques de Musompo dépasseront le simple périmètre de la zone. Elles devraient stimuler la croissance des services, du transport, de la formation technique et de l’entrepreneuriat local, multipliant ainsi les débouchés dans d’autres secteurs d’activité.
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a souligné que la création de ces milliers d’emplois répond à la vision du Président Félix Tshisekedi, qui veut faire émerger une nouvelle génération de Congolais prospères et productifs.
« Le Président de la République a déjà dit et redit plusieurs fois sa volonté de voir des jeunes congolais émerger et devenir des millionnaires » a-t-il rappelé, dans ses propos luminaires,au cours cet exercice de redevabilité.
Louis Watum, quant à lui, a insisté sur la dynamique enclenchée par d’autres projets complémentaires, notamment à la Sotexki dans la Tshopo, où un écosystème de 55 000 emplois est en construction, et dans le Sud-Kivu, où une filière sucrière reçoit des financements. Malgré les freins imposés par la guerre dans l’Est du pays, il se dit confiant : « Nous connaissons la résilience de notre industrie. Nous allons rebondir encore plus fort. »
Le gouvernement congolais affiche plus que jamais sa volonté de bâtir une économie industrielle forte, portée par des investissements structurants et créateurs d’emplois. Au centre même de cette ambition, la Zone Économique Spéciale (ZES) de Musompo, dans la province du Lualaba, apparaît comme un levier stratégique majeur pour la relance industrielle et l’absorption du chômage, particulièrement chez les jeunes.
En RDC, où des millions de jeunes sont en quête d’opportunités professionnelles stables, la Zone Économique Spéciale de Musompo est perçue comme un catalyseur d’espoir.
Ce pôle industriel, étendu sur plus de 900 hectares, s’inscrit dans le programme gouvernemental de valorisation locale des minerais stratégiques comme le cobalt, le lithium, le nickel ou encore le manganèse. Ces ressources, aujourd’hui convoitées à l’échelle mondiale dans le cadre de la transition énergétique.
La cérémonie de la pose de la première pierre, le 26 mars 2025, à Musompo, avait déjà été saluée comme le début d’une nouvelle ère pour l’industrie congolaise.
CTMAMPUYA
